Le calendrier : Le cœur et l’âme du temps

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Le calendrier est une merveilleuse invention, même s’il n’est que le résultat d’une expérimentation pratique de plusieurs siècles.

Il est important de faire la distinction entre un système de mesure du temps et sa représentation, ou notation. Les peuples anciens avaient identifié les périodes du jour et de la nuit avant l’existence des calendriers ; ils les utilisaient à des fins agricoles ainsi que pour déterminer les moments appropriés pour des événements tels que les mariages, les funérailles, etc.

Dans l’Antiquité, différents systèmes, allant du comptage très simple de un à dix (un-deux-trois-quatre) jusqu’aux lettres grecques ou hébraïques, étaient utilisés à cette fin. Dans certaines cultures, des symboles étaient utilisés à la place des chiffres (par exemple, les jours de la semaine pouvaient être indiqués par des cercles). Le site de la culture d’Uruk, datant de 4000 avant J.-C., s’est avéré posséder un calendrier en argile.

Sur ce site ont également été découvertes des notations combinant symboles et dessins. On pense qu’au moins une partie de ces écritures peut être retracée jusqu’à environ 5300 avant Jésus-Christ. En plus de pouvoir déterminer des périodes ou des heures de temps (jours et nuits), il semblerait que ce système était capable d’indiquer le nombre de jours jusqu’à la prochaine nouvelle lune (mois synodique).

Les premiers systèmes de calendrier connus sont ceux introduits par les Égyptiens et les Babyloniens ; leur objectif était principalement orienté vers la détermination des moments propices à divers événements tels que les semailles ou les récoltes ou la réalisation de tâches spécifiques, comme la construction de pyramides. Par exemple : Le calendrier égyptien utilisé pendant des milliers d’années, comptait douze mois de trente jours chacun plus cinq jours supplémentaires (qui ne faisaient pas partie du décompte)

Les Babyloniens (de Mésopotamie) ont ajouté à leur calendrier une alternance de mois de 30 et 29 jours. Toutefois, ces systèmes ne prévoyaient pas de notation ou de symboles particuliers et n’étaient pas utilisés dans la vie quotidienne ; il s’agissait principalement de calendriers cultuels. Le premier calendrier égyptien dont la nature astrologique ne fait aucun doute remonte à environ 2100 avant J.-C. (lorsqu’il apparaît en relation avec le calendrier des pyramides). Au cours de cette période – entre 4000 et 1100 avant J.-C. – des systèmes compliqués se sont développés dans différents pays. Plusieurs centaines d’années plus tard, la plupart des cultures avaient développé des systèmes compliqués d' »années », de « mois » et de « jours ». Ce site donne un aperçu des différents systèmes de calendrier.

La première trace écrite d’une année de 365 jours (l’année dite vague) remonte à environ 2000 avant J.-C. en Égypte ; on savait déjà à l’époque que ce système entraînerait des problèmes. Par exemple, sans aucune correction, il y avait entre trois et quatre jours supplémentaires tous les quatre ans (ce qui signifie qu’après seulement 128 ans, le calendrier avait changé de près d’un quart). Des formules de correction ont été développées, qui consistaient principalement à ajouter des « jours » ou des « mois » à certaines périodes dans le nombre d’années donné.

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